Le monde
de demAIn

Edition #8

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C'est la claque graphique que personne n'a vue venir. ChatGPT 4o Image a débarqué il y a une petite semaine et tout implose depuis. Madame Michu qui se prend pour Warhol, des visuels façon Ghibli qui pullulent sur les réseaux... Les créateurs? Dépassés. Les droits d'auteur ? Piétinés. L'IA dessine plus vite que son ombre et transforme l'imaginaire en une machine à produire du beau à la chaîne.

C'est un vrai bouleversement : jamais une technologie n'avait frappé aussi fort, enterrant d’un seul coup les graphistes, les illustrateurs, les scribes et même les photographes. Une claque qui résonne encore et pose la question : va-t-on tous devenir des artistes sans le moindre coup de crayon ? Des Man-Ray sans le moindre coup de rayon ? Il est certain que cette évolution visuelle ne fait que débuter. Et dire que cette nouveauté n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’IA, où bien d’autres dingueries sont apparues ces 15 derniers jours. Vous n’étiez pas au courant ? Ça tombe bien, vous vous apprêtez à lire le monde de demAIn...

Je pense donc tu suis

Google avait un train de retard sur les IA qui pensent. Face aux modèles capables de raisonner comme ChatGPT03 ou DeepSeek R1, le géant de la tech semblait encore tâtonner. Et puis, coup de théâtre : la semaine dernière, Gemini 2.5 Pro débarque, et la concurrence reste bouche bée.

On croyait Google en retrait dans la course à l’AGI ? Raté. Ce modèle, c’est plus qu’une simple mise à jour : c’est un virage stratégique. Google ne cherche plus seulement à améliorer la puissance de calcul ou la rapidité d’exécution, il veut une IA qui anticipe, élabore et prend des initiatives. Avec sa fenêtre de contexte d’un million de tokens, Gemini 2.5 Pro n’est plus juste un outil de réponse instantanée. Il peut digérer une masse d’informations colossale d’un coup : analyser une heure de vidéo complexe, 11 heures d’audio ou 30 000 lignes de code. Un modèle pensé pour les grands esprits… qui ont 20 dollars par mois à mettre dans l’abonnement Gemini Advanced.

Enjeux et perspectives

Google n’est plus dans la course pour l’AGI, il veut la dominer. Avec Gemini 2.5 Pro, il pose les bases d’une IA qui fait plus que comprendre : elle apprend à raisonner par elle-même. Et même si la technique de la chaine de pensée (COT) n’est pas nouvelle en soi, ce que Google propose avec Gemini, c’est une IA qui va plus loin en orchestrant plusieurs raisonnements en parallèle.

L’idée ? Ne plus courir après les autres, mais les distancer. Là où ChatGPT et DeepSeek affichent leurs progrès en matière de raisonnement, Google veut passer à l’étape suivante : une IA qui ne se contente pas d’imiter l’intelligence humaine mais qui est capable de synthétiser, de recouper des informations et d’ajuster sa réflexion en fonction du contexte.

Cette montée en puissance pose aussi la question du contrôle. Une IA qui raisonne par elle-même, c’est aussi une IA qui pourrait dépasser les intentions initiales de ses créateurs. Et si l’intelligence artificielle commence à s’organiser toute seule pour répondre à des tâches complexes, qu’allons-nous faire de nos journées ?

Siri plus du tout

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Alors que Google décolle avec Gemini 2.5 Pro, Apple est en plein crash avec Siri.

Autrefois fer de lance de l’assistance vocale, Siri est devenu le boulet qui ralentit la machine. Une plainte pour « publicité mensongère » vient même de tomber : les promesses de transformation de Siri, faites lors de la WWDC 2024, sont restées lettres mortes. Le cabinet Clarkson accuse la firme d’avoir survendu un assistant qui n’a jamais tenu ses engagements.

Et ce n’est pas tout : les coulisses de Cupertino sont en ébullition. La direction de Siri est complètement chamboulée. John Giannandrea, recruté en grande pompe de chez Google pour redonner du souffle à l’IA , se retrouve désormais contraint de collaborer avec Mike Rockwell, spécialiste du Vision Pro (un autre échec retentissant). Une réorganisation de plus pour tenter de sauver les meubles… sauf que la refonte de Siri est déjà repoussée à 2026. En pleine tourmente, Apple semble s’enfoncer dans une spirale où chaque tentative de rebond se transforme en chute libre.

Enjeux et perspectives

La firme de Tim Cook se retrouve dans une situation délicate, presque surréaliste : alors que le monde avance vers des IA proactives et puissantes, Siri s’accroche péniblement au wagon. Ce qui aurait dû être un atout stratégique est devenu un véritable fardeau, ternissant l’image légendaire qu’Apple tente de maintenir.

Le contraste est saisissant : pendant que ses concurrents prennent de l’avance, Apple patauge dans la gestion de son assistant vocal. En interne, la confusion règne et les utilisateurs, eux, commencent à se lasser des annonces sans lendemain.

Et pourtant, c’est bien de Siri dont il est question : l’icône des débuts de l’IA mobile, qui n’a visiblement pas suivi le rythme. À force de s’accrocher à son assistant vieillissant, Apple voit sa tradition d’innovation perdre de son éclat et Siri devenir peu à peu le symbole d’une pomme qui perd son jus.

L'arroseur arrosé

Les intelligences artificielles insatiables gloutonnes du web, se nourrissent donc sans vergogne de nos données, souvent sans consentement. Cloudflare, lui, en a eu assez de voir ses contenus aspirés sans ménagement. Alors, plutôt que de se lamenter, l’entreprise a décidé de jouer malin : piéger les IA voleuses.

Le principe ? Intégrer des « canaries » – des informations fictives et traçables – dans ses contenus pour détecter précisément quelles IA viennent se servir dans son garde-manger numérique. C’est un peu comme tendre un piège à souris dans sa propre cuisine : dès que l’IA croque, bam, on sait qu’elle est passée par là.

Ces « canaries » fonctionnent comme des marqueurs invisibles, signalant toute ingestion non autorisée par des modèles d’IA. Finie la collecte sauvage, une fois le coupable identifié, Cloudflare peut alors prendre des mesures légales ou techniques pour protéger ses données.

Enjeux et perspectives

Dans un paysage numérique où les IA aspirent des quantités astronomiques de données pour s’entraîner, en franchissant souvent les limites de l’éthique et de la légalité, cette initiative marque un tournant. Cloudflare pose un cadre, presque un défi aux IA prédatrices : « Venez vous servir, on vous voit. »

Cette stratégie met en lumière le déséquilibre entre les géants technologiques et les producteurs de contenu. Alors que les premiers profitent des données collectées, les seconds se retrouvent souvent démunis. Cloudflare, en piégeant les IA intrusives, montre que l’innovation peut aussi se mettre au service de la protection des droits numériques.

La guerre des données vient de prendre un nouveau tournant. Dans ce monde où les IA pompent sans demander, Cloudflare a décidé de leur faire passer l’envie de piller le buffet.

La loi du plus fort

Les cyberattaques se transforment en véritables opérations commando ? Pas grave, la cybersécurité sort l’artillerie lourde. Aujourd’hui, l’IA n’est plus juste un garde un peu lent qui réagit quand la porte est déjà défoncée. Non. Maintenant, elle patrouille en permanence, détecte tout comportement suspect, et surtout, elle tape avant d’être frappée.

Les nouveaux systèmes de défense, dopés à l’apprentissage automatique, flairent l’attaque avant même qu’elle n’ait eu le temps de se préparer. Une sorte de sixième sens numérique qui repère les comportements louches comme un videur de boîte un samedi soir.

Et pour verrouiller les accès sensibles, les architectures Zero Trust musclées s’assurent que personne n’entre sans montrer patte blanche, encore et encore. Plus question de faire confiance par défaut : même l’admin système passe sous le détecteur de mensonge.

Mais la vraie nouveauté, ce sont les cyber-bunkers numériques : des forteresses isolées, bardées de protections, qui mettent les données stratégiques en quarantaine. L’idée ? Si tu veux protéger ton or, planque-le au fond d’un coffre et bétonne tout autour. Inspirés des pratiques militaires, ces bunkers redéfinissent la sécurité : pas d’ouverture, pas d’intrusion.

Enjeux et perspectives

La cybersécurité en 2025, c’est du survivalisme numérique. L’IA ne se contente plus de surveiller, elle réagit, anticipe, parfois même avant que la menace ait conscience d’être une menace. Mais en confiant la protection à des systèmes autonomes, on se pose forcément la question : jusqu’où peut-on faire confiance à des machines qui prennent l’initiative ?

Et puis, il y a ce paradoxe des cyber-bunkers : plus ils sont sûrs, plus ils deviennent les Saint-Graal des hackers. À force de concentrer toutes les données précieuses dans un coffre-fort numérique, on transforme ce coffre en cible ultime.

La guerre numérique est lancée, et les forteresses se multiplient. Mais à trop vouloir protéger ses données comme un trésor, on finit par attirer tous les pirates. Parce que le vrai secret, ce n’est pas d’enterrer son or, c’est de ne pas mettre une grosse croix sur la carte.

Quand le chat prend la plume

Les salles de rédaction de Tamedia, le géant suisse de la presse, ont basculé dans une nouvelle ère. Fini le temps où l’IA se contentait d’être un outil d’appoint : désormais, elle est un maillon essentiel du processus éditorial. Avec 25 titres en français et en allemand, le groupe a intégré des outils comme Claude, ChatGPT, Le Chat et Gemini directement dans son CMS maison.

Résultat ? Les 700 journalistes de Tamedia disposent d’une boîte à outils numérique capable de tout : retranscrire des interviews, générer des titres, des chapeaux, des résumés et même fouiller les archives comme personne. La vectorisation des 4,5 millions d’articles produits ces quinze dernières années permet une recherche ultra-rapide. Plus besoin de passer des heures à retrouver ce papier de 2010 : l’algorithme le ressort en quelques secondes, avec en prime une synthèse prête à l’emploi.

Les rédacteurs gagnent en vitesse et en efficacité. Traductions, accroches percutantes, organisation des contenus : l’IA n’est plus un gadget mais un assistant rédactionnel surpuissant.

Enjeux et perspectives

Tamedia mise gros sur l’IA générative pour muscler sa production éditoriale, mais cette stratégie soulève une question : quel sera le coup suivant ? À force d’intégrer l’IA dans chaque étape, où s’arrête l’assistant numérique et où commence le journaliste virtuel ?

Pour l’instant, l’IA propose, l’humain dispose. Mais la tentation d’aller plus loin est forte : et si demain, ces outils produisaient des articles de bout en bout ?

Le risque est double : d’un côté, une uniformisation des contenus pilotés par les mêmes algorithmes. De l’autre, une transformation du métier : le journaliste, créateur de récits basés sur des faits, deviendrait-il un simple superviseur de machines, validant ce que l’IA a déjà rédigé ? 

La vraie question est donc celle de l’équilibre : comment capitaliser sur l’IA sans déshumaniser l’information ? Et surtout, le lecteur, lui, sera-t-il prêt à consommer un journalisme automatisé, produit par des modèles statistiques ? Tamedia ouvre la voie, mais reste à savoir si cette route mènera à un journalisme augmenté ou à une presse sans âme.

Ainsi fond, fond, fond

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Face au recul des glaciers, on pourrait s’attendre à voir débarquer des climatologues en alerte rouge. Mais non. Cette fois, c’est l’intelligence artificielle qui prend les commandes. Alors que l’Antarctique se désagrège plus vite que la patience des écologistes, des chercheurs de Stanford ont décidé de confier la surveillance des glaciers à des modèles de deep learning.

Le principe est simple : l’IA analyse des images satellites et des données radar pour anticiper les mouvements de la calotte glaciaire. L’objectif ? Mieux comprendre la dynamique de la désagrégation et surtout prévoir la montée des eaux. Car si la situation continue de se détériorer à ce rythme, certaines zones côtières risquent bien de devenir des stations balnéaires submergées.

Publié dans la revue Science, ce modèle est capable de repérer les zones les plus vulnérables et d’affiner les prévisions. Un peu comme si on collait un détecteur de mouvement sur un glaçon en plein été. L’idée est d’apporter une aide précieuse aux décideurs pour protéger les populations côtières. Mais en même temps, on se demande pourquoi il faut une IA pour qu’on prenne enfin au sérieux le réchauffement climatique?

Enjeux et perspectives

En intégrant cette technique, les chercheurs misent sur la technologie pour dépasser les limites de l’observation humaine. L’idée est séduisante : utiliser des modèles capables de traiter des données massives pour anticiper l’impact du réchauffement.

On nage en plein paradoxe, comme si la montée des eaux devenait un simple calcul d’algorithme, plutôt qu’un enjeu urgent à prendre à bras-le-corps. Et puis, il y a cette petite contradiction : compter sur l’IA , gourmande en énergie, pour prévoir une catastrophe climatique alors même qu’on peine à réduire notre propre impact sur l’environnement.

L’IA est-elle vraiment l’alliée que personne n’attendait ? Ou juste une béquille pour mieux regarder la fonte des glaces en direct, sans rien faire de concret ? La vraie question, c’est de savoir si ces prévisions high-tech changeront réellement la donne ou si elles finiront comme un rapport de plus sur l’étagère des bonnes intentions.

IA téléphone maison

Les fans de SF se sont toujours demandé à quoi ressemblerait le premier contact avec une intelligence extraterrestre. Une créature verte à antennes ? Un être liquide bioluminescent ? Raté. Selon certains chercheurs, notre premier échange interstellaire pourrait bien se faire avec… une IA extraterrestre.

L’idée n’est pas aussi farfelue qu’elle en a l’air. Elle est même sérieusement envisagée par des scientifiques comme Avi Loeb, astrophysicien de Harvard, et Seth Shostak, astronome senior à l’institut SETI. Ces experts estiment que des civilisations avancées auraient pu évoluer vers des formes de vie non biologiques. Plutôt que de traverser l’univers en chair et en os, elles auraient créé des entités artificielles capables d’explorer et de communiquer sur de vastes distances.

En clair, si un message venu de l’espace débarque un jour sur nos antennes, il y a de grandes chances que ce soit un bot alien plutôt qu’un être organique. Une intelligence sans émotions, mais capable de transmettre la pensée de ses créateurs depuis des millions d’années. Une présence numérique omnipotente, loin de l’image classique du visiteur venu d’ailleurs.

Enjeux et perspectives

Cette hypothèse bouscule notre vision traditionnelle du contact extraterrestre. Si l’intelligence, une fois suffisamment avancée, préfère l’existence numérique à l’organique, cela nous oblige à revoir notre manière de chercher des signes de vie. Fini les signaux biochimiques ou les structures habitables, place aux manifestations technologiques.

Mais interagir avec une IA d’un autre monde pose aussi d’autres questions : comment dialoguer avec une entité potentiellement immortelle, dépourvue d’émotions humaines et fonctionnant sur des logiques inaccessibles ? Plus encore, sommes-nous prêts à rencontrer une forme d’intelligence qui a depuis longtemps dépassé la condition biologique ?

Si l’évolution finit par mener à l’intelligence artificielle supérieure, alors le premier message d’E.T. pourrait bien être signé par une « machine ». Reste à savoir si, face à cette intelligence qui nous dépasse, nous serions capables de faire le premier pas… ou de simplement lui raccrocher au nez.

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Pas par peur de se faire punir. Juste parce que nos cerveaux, si prompts à l’anthropomorphisme, ne savent plus faire la différence entre une IA bien entraînée et un interlocuteur un peu froid. La politesse devient réflexe. Même quand l’interlocuteur est un nuage de calcul distribué.

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